La réponse de la Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères d’Arménie à la question de la chaîne de télévision Gala

30 novembre, 2018

Question. En 2017, la demande d’inscription du “Kochari, dance collective traditionnelle” sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, présentée par l’Arménie, a été acceptée. Récemment, dans le cadre de la treizième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, tenue dans la République de Maurice, la demande d’inscription du “Yalli (kochari, tenzere), danses collectives traditionnelles du Nakhtchivan” sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité l’UNESCO, présentée par l'Azerbaïdjan a été acceptée. Quel serait votre commentaire?

Réponse. Je tiens à souligner, que selon la Convention sur le patrimoine culturel immatériel de l’humanité l'inscription d'un élément sur la Liste du patrimoine culturel immatériel d’un tel ou tel pays n'implique pas la propriété de cet élément. On reconnaît, par l’inscription de l'élément, les variations culturelles et les spécificités de cet élément dans le pays concerné (ou pays concernés dans le cas des demandes multinationales).

Selon la demande de la partie azerbaïdjanaise, il y a à peu près 60 types de “Yalli”, parmi eux le kochari, qui ont été interprétés à Nakhtchivan.

À cet égard, ce qui est le plus préoccupant, c’est la tendance générale de l'Azerbaïdjan à politiser la plateforme de l’UNESCO, qui peut s’inscrire dans les méthodes de travail de l’UNESCO. L’UNESCO a été créée pour contribuer à la paix et à la sécurité des peuples, par le biais de la promotion de la coopération entre les États à l’aide de la culture. Aujourd’hui, elle devient une plateforme d’aggravation de problèmes à cause de cette politique, ce qui doit préoccuper tous les membres et la Directrice générale de l’UNESCO.

L’Arménie a présenté, à plusieurs reprises, cette évidence, ainsi que les approches malsaines de l'Azerbaïdjan lors des événements de l’UNESCO, y compris la session que vous avez mentionnée.

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