Déclaration du Ministère des Affaires Etrangères de la République d'Arménie

21 avril, 2016

Le Ministère des Affaires Etrangères de l'Azerbaïdjan a diffusé aujourd'hui une nouvelle déclaration cynique qui, en falsifiant et inversant complètement les faits évidents, essaie de transférer vers la partie arménienne la responsabilité des activités militaires initiées le 2 avril contre le Haut Karabagh par Bakou, son objectif étant d'éviter la responsabilité pour ses crimes de guerre.

Ce n'est pas la première fois que Bakou entreprend des tentatives vaines pour dénaturer la réalité évidente. Nos partenaires internationaux constatent également au cours des échanges que, sans aucun doute, c'est l'Azerbaïdjan qui a lancé une attaque à grande échelle sur toute la ligne de contact avec le Haut-Karabakh durant laquelle des centaines de personnes ont été tuées et blessées, des crimes de guerre ont été commis.

Arménie condamne strictement les tentatives vaines de l'Azerbaïdjan visant à mettre en cause l'accord du cessez trilatérale conclu sans un délais déterminé, en mai 1994, entre l'Azerbaïdjan, le Haut-Karabakh et de l'Arménie. C'est un pas dangereux qui menace de déstabiliser davantage la situation dans la région. Le déclenchement par l'Azerbaïdjan les opérations militaires agressives non seulement ne conduit pas à la résiliation de l'accord du cessez-le-feu, mais engage la responsabilité de la partie qui l'a violé.

Tout ceci montre que, en dépit de tous les appels de la communauté internationale à poursuivre les négociations sous les auspices de la co-présidence du Groupe de Minsk, le vrai but de Bakou est de torpiller le processus du règlement. En témoigne également le fait que dans la longue déclaration du Ministère des Affaires Etrangères de l'Azerbaïdjan il n'y a même pas une seule référence aux déclarations des Chefs des Etats co-présidents du Groupe de Minsk de l'OSCE, mais il n'y a généralement aucune mention des coprésidents du Groupe de Minsk - le seul format qui a un mandat international pour la médiation.

L'Azerbaïdjan essaie de présenter les négociations comme un quelconque processus d'examen de questions représentant un intérêt seulement pour Bakou.
De toute évidence, les appels ne sont plus suffisants pour dégriser Bakou, des mesures claires sont désarmais nécessaires pour rappeler l'Azerbaïdjan à l'ordre et pour le ramener sur un terrain constructif.

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