Organisations internationales

ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE
ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE

I. Données générales sur l’Organisation internationale de la Francophonie

L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est une institution internationale fondée en 1970 qui promeut la langue française et les valeurs universelles de la francophonie.

L’Organisation regroupe 54 États membres de plein droit, 7 États ayant le statut de membre associé et 27 celui d’observateur. Dans 32 de ces pays, le français est la langue officielle ou la seconde langue officielle. Le nombre total des habitants dans les pays membres de l’OIF s’élève à plus de 900 millions dont 274 millions de francophones. Les pays membres de l’OIF sont répartis sur les cinq continents. Notons que plus d’un tiers des pays membres de l’ONU adhèrent à cette organisation (site officiel de l’OIF : www.francophonie.org).

La Francophonie se donne pour missions prioritaires d’œuvrer en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme, de promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique, d’appuyer l’éducation et la formation, de favoriser la coopération au service du développement durable, d’intensifier le dialogue des cultures et des civilisations et de renforcer la solidarité entre les Etats et gouvernements membres par des actions de coopération multilatérale en vue de conforter l’essor de leur économie.

Pour ce faire, l’OIF développe des programmes de coopération dans ces différents domaines.

L’organe politique décisionnel de la Francophonie est la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement ayant le français en partage – Sommet de la Francophonie - qui se réunit tous les deux ans ; le(a) Secrétaire général(e) de l’OIF est la clé de voute du dispositif institutionnel de la Francophonie.

Il convient de noter que la coopération multilatérale francophone est mise en œuvre par l’OIF et les quatre opérateurs de la Francophonie qui sont l’Agence Universitaire de la Francophonie, TV5 Monde, la chaîne internationale de télévision, l’Université Senghor d’Alexandrie et l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF).

La Francophonie dispose d’un organe consultatif qui est l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Elle représente les intérêts et les aspirations des peuples francophones auprès des instances exécutives de l’OIF, se donne pour principal objectif de promouvoir la démocratie et l’Etat de droit dans ces pays et de protéger les droits de l’Homme au sein de la société francophone.

L’APF comprend 52 États membres, ainsi que 14 États membres associés et 17 observateurs.

Le XVIIe Sommet de la Francophonie s’est tenu à Erevan, les 07- 12 octobre 2018.

Sur le plan de la participation des Etats et gouvernements, au total, 75 Etats et gouvernements de l’OIF sur 84 ont participé au Sommet. Près de 100 délégations d’Etats et de gouvernements de l’Organisation internationale de la Francophonie participaient au Sommet, dont 35 délégations étaient conduites par des Présidents et des Premier ministres, par des vice-Présidents et des vice-Premier ministres, soient 35 délégations représentées à un très haut niveau.

Le Vivre ensemble constituait la thématique principale des travaux du Sommet.

La grande famille francophone s’élargit à l’issue du Sommet : la Gambie, l’Irlande, Malte et la Louisiane adhèrent à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avec le statut d’observateurs, tandis que les Émirats arabes unis, le Kosovo et la Serbie passent du statut d’observateur à celui de membre associé. L’OIF compte désormais 88 Etats et gouvernements: 54 membres, 7 membres associés et 27 pays observateurs.

A l’issu du Sommet, S.E. Mme Louise MUSHIKIWABO, Ministre des Affaires étrangères du Rwanda, a été élue par les Chefs d’Etat et de gouvernement comme Secrétaire générale de la Francophonie pour un mandat de quatre ans, à partir du 01 janvier 2019, en remplaçant Mme Michaelle JEAN.

L’Arménie assurera la présidence du Sommet pour les deux prochaines années, soit jusqu’au XVIIIe Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement francophones qui se tiendra à Tunis (Tunisie), en 2020, année du cinquantième anniversaire de l’Organisation internationale de la Francophonie.

II. Relations entre l’Arménie et la Francophonie

1. La participation de l’Arménie aux instances de la Francophonie

L’Arménie obtient le statut d’observateur au Sommet de Ouagadougou (Burkina Faso) en 2003, et devient membre associé de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) lors du Sommet au Canada Québec en 2008.

Le ministre des Affaires étrangères, M. Edward Nalbandian participe activement aux Conférences ministérielles de la Francophonie. En sa qualité de ministre, il assure également, depuis le Sommet du Canada Québec en 2008, la présence de l’Arménie aux réunions des plus hautes instances de la Francophonie.

Après l’obtention du statut de membre associé, le ministre des affaires étrangères nomme un conseiller spécial en charge de la francophonie en vue de coordonner les affaires francophones en Arménie.

Depuis lors, l’Arménie dispose également d’un représentant auprès du Conseil permanent de la Francophonie; celui-ci est pleinement investi dans les travaux des différentes instances de la Francophonie et préside notamment la Commission de coopération et de programmation de l’Organisation entre 2015 et 2017.

La visite officielle en Arménie du Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, Monsieur Abdou Diouf, au mois d’avril 2010, marque une étape importante dans le renforcement des relations entre l’Arménie et l’OIF.

Lors du XIIIe Sommet de la Francophonie, qui se tient en octobre 2010 à Montreux (Suisse), les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie, en adoptant la résolution sur les situations de crise, de sortie de crise et de consolidation de la paix dans l’espace francophone, prennent, pour la première fois, position sur le conflit du Haut-Karabagh, en ces termes:

«Affirmons notre plein soutien aux efforts des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE en vue du règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh. Nous appelons toutes les parties au conflit à s’abstenir de toute tentative de recours à la menace ou à l’emploi de la force qui risquerait de compromettre l’avenir du processus de paix ; nous les invitons à poursuivre les négociations sur la base des principes proposés par les co-présidents du Groupe de Minsk comme fondement d’une solution équilibrée et durable de ce conflit.»

Lors du Sommet de Kinshasa (République démocratique du Congo) qui se tient en octobre 2012 auquel participe le Ministre des Affaires étrangères, M. Edward Nalbandian, l’Arménie accède au statut de membre de plein droit de l’OIF, devenant le 54ème État membre de la Francophonie.

Durant ce Sommet, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie réaffirment, dans le cadre de la résolution sur le règlement des situations de crise et le renforcement de la paix, leur position de soutien aux efforts des co-présidents du groupe de Minsk de l’OSCE dans le règlement du conflit du Haut-Karabagh, telle qu’exprimée au Sommet de Montreux, et appellent, une nouvelle fois, « toutes les parties du conflit à s’abstenir de toute tentative de recours à la menace ou à l’emploi de la force qui risquerait de compromettre l’avenir du processus de paix, les invitons à poursuivre les négociations sur la base des principes proposés par les co-présidents du Groupe de Minsk, comme un ensemble indivisible, en particulier ceux qui se rapportent au non recours à la force ou à la menace de la force, à l’intégrité territoriale et à l’égalité des droits et à l’autodétermination des peuples comme fondement d’une solution équilibrée et durable de ce conflit.»

Cette même position sera réitérée lors des Sommets de Dakar (Sénégal) en 2014, d’Antananarivo (Madagascar) en 2016 et à Erevan en 2018.

Les Chefs d’Etat et de gouvernement ayant le français en partage ont réitéré leur position de soutien aux efforts des co-présidents du groupe de Minsk de l’OSCE dans le règlement du conflit du Haut-Karabagh dans la Résolution sur les situations de crise, de sortie de crise et de consolidation de la paix dans l’espace francophone, adopté dans le cadre du XVIIe Sommet de la Francophonie.

"Réaffirmons notre plein soutien aux efforts des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE en vue du règlement exclusivement pacifique du conflit du Haut- Karabagh et rappelons que la paix durable exige un véritable engagement de toutes les parties au conflit dans le processus de règlement basé sur les propositions des coprésidents;

Appelons toutes les parties au conflit à apaiser les tensions, à pleinement respecter le cessez-le-feu, à éviter toute surenchère verbale, de manière à favoriser une atmosphère propice à la paix, et à mettre en œuvre les accords précédents ; les exhortons à reprendre le processus de négociation visant à trouver une solution pacifique au conflit, basée sur les principes fondamentaux de l’Acte final d’Helsinki, notamment le non recours à la force ou à la menace, l’intégrité territoriale, l’égalité en droits et le droit à l’autodétermination des peuples".

L’Arménie est également membre du Réseau des Structures et Institutions nationales en charge de la Francophonie en Europe centrale et orientale (RESIFECO), créé en septembre 2013, qui comprend les représentants des six pays de la région, membres à part entière de la Francophonie institutionnelle (Albanie, Arménie, Bulgarie, l’ERY Macédoine, Moldavie et Roumanie) ; son représentant au Conseil permanent de la Francophonie assure la présidence du RESIFECO entre 2015 et 2017.

Soucieuse de témoigner son engagement au service de la Francophonie et de contribuer à son rayonnement international, l’Arménie dépose sa candidature pour accueillir la 31ème session de la Conférence ministérielle de la Francophonie en octobre 2015. Cette proposition recueille l’aval des ministres des Etats et gouvernements de la Francophonie lors de la 30ème session de la CMF à Dakar (Sénégal), en novembre 2014.

La 31ème session de la CMF se tient à Erevan les 10 et 11 octobre 2015 ; la cérémonie d’ouverture se déroule en présence de Monsieur Serge Sarkisyan, Président de la République d’Arménie, Madame Michaelle JEAN, Secrétaire générale de la Francophonie et d’un grand nombre de Ministres représentant les Etats et gouvernements membres de la Francophonie.

Cette Conférence ministérielle est le cadre de débats riches et fructueux sur des thématiques auxquelles l’Arménie a souhaité mettre l’accent, celles sur la Francophonie, espace de paix, de diversité et de dialogue, sur les enjeux de la 21ème Conférence des parties sur les changements climatiques et sur la prévention du génocide à propos desquels des projets de résolution sont adoptés par la Conférence ministérielle.

Il importe, en effet, qu’en cette année de commémoration du 100ème anniversaire du génocide arménien, la thématique de la prévention du génocide soit présente dans les travaux de la Conférence. Un hommage aux victimes du génocide arménien est, à cet égard, rendu par la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaelle JEAN, et les ministres des Etats et gouvernements de la Francophonie, lors de leur visite au Mémorial dédié aux victimes du premier génocide du XXème siècle.

La Conférence ministérielle d’Erevan connait un grand succès et est, pour certaines délégations, l’occasion de découvrir le riche patrimoine culturel arménien.

Forte de cette expérience réussie et animée par la même volonté de servir la Francophonie et ses valeurs, l’Arménie présente, au mois de mai 2016, sa candidature pour accueillir le XVIIème Sommet de la Francophonie.

Le 27 novembre 2016, lors du Sommet d’Antananarivo (Madagascar), les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophone désignent l’Arménie comme pays hôte du prochain Sommet de la Francophonie qui se tiendra en 2018.

 

2. Coopération entre l’Arménie et l’OIF

L’Arménie développe avec l’OIF une coopération dense qui se déploie à travers la mise en œuvre d’un certain nombre de programmes.

L’adhésion de l’Arménie au Centre régional de la Francophonie en Europe centrale et orientale (CREFECO) en mai 2009 a ainsi permis à plus de 350 enseignants arméniens de français de suivre des formations nationales ou régionales visant à améliorer l’enseignement du français et des disciplines non linguistiques enseignées en français.

En juin 2009, le ministère des affaires étrangères de la République d’Arménie, l’OIF, les gouvernements de la République Française, du Grand Duché du Luxembourg et de la Communauté francophone de Belgique signe un mémorandum pour la formation au français des fonctionnaires arméniens. En octobre 2015, la signature d’un Mémorandum de partenariats relatif aux Initiatives francophones nationales dans le cadre du programme «Le français dans les relations internationales», par l’OIF, l’Arménie et 17 autres pays membres et observateurs de la Francophonie, s’inscrit dans la continuité du précédent Mémorandum et vise au renforcement des capacités d’expression en français des fonctionnaires de l’administration arménienne en charge des relations internationales.

Depuis 2009, ces formations au français délivrées par l’Alliance française d’Arménie, bénéficient, chaque année, à plusieurs dizaines de fonctionnaires arméniens.

En marge du Sommet de Kinshasa (R.D.C.) en 2012, le ministre des affaires étrangères, Monsieur Edward Nalbandian et le Secrétaire général de la Francophonie, Monsieur Abdou Diouf signe un pacte linguistique entre l’Arménie et la Francophonie pour une période de trois ans. Outre l’OIF, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, les opérateurs de la Francophonie, tels que l’Agence Universitaire de la Francophonie et l’Association Internationale des Maires Francophones, ainsi que la France sont associés à la réalisation du pacte.

Le pacte linguistique permet de jeter les bases d’une coopération approfondie avec la Francophonie dans des domaines importants tels que l’éducation, la culture, la communication ou le tourisme.

Dans le domaine de l’enseignement du français, plusieurs mesures favorables à l’enseignement de la langue française sont prises. Ainsi, le Ministère de l’Education et de la Science instaure le français, comme 3ème langue étrangère optionnelle dans les établissements scolaires et met en place, avec l’appui de la coopération française, des cours de français renforcé dans 5 écoles.

L’introduction du français en tant que 3ème langue étrangère a concerné en tout 8 villes et 18 établissements et le nombre d’apprenants de français dans les écoles publiques a ainsi augmenté de 14,3% entre 2012 et 2015.

Grace à un mémorandum de coopération éducative signé en juin 2013 avec l’Ambassade de France en Arménie, un enseignement approfondi du français et un cursus bilingue sont mis en place au Lycée n°119 d’Erevan.

Dans le supérieur, la dimension francophone des universités francophones se trouve renforcée : 5 universités d’Arménie sont aujourd’hui membres de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF).

Le campus numérique francophone d’Erevan est enregistré en tant que représentation officielle de l’AUF en Arménie. L’AUF appuie l’ouverture de deux Centres de réussite universitaire à Erevan. La visibilité de la langue française dans le pays s’améliore grâce aux nombreux évènements francophones qui ont été organisés. Ainsi, la Saison arménienne de la Francophonie qui dure deux mois comprend chaque année des centaines de manifestations culturelles, éducatives et universitaires francophones (350 en 2013, 550 en 2015, plus de 600 en 2017) et contribue à promouvoir un environnement culturel francophone dans le pays.

La promotion de l’affichage et de la signalisation en français a été remarquée sur certains monuments historiques et des conditions favorables sont créées pour l’accueil des touristes francophones.

Le programme de déploiement d’Espaces du livre francophone (ELFE) démarre en 2014 et concerne des bibliothèques de plusieurs grandes villes d’Arménie (Erevan, Goris, Gumri,..).

La Commission de la Télévision et de la Radio de la République d’Arménie s’est engagée à assurer l’accès de TV5 monde en Arménie, notamment à travers le paquet de base des opérateurs câbles.

Le bilan enregistré atteste les progrès réalisés en Arménie dans les domaines de l’enseignement du français et de la présence d’un environnement francophone.

Prenant acte du bilan positif des actions mises en œuvre, un Avenant au pacte linguistique entre la République d’Arménie et la Francophonie est signé, au mois d’avril 2016, par le ministre des Affaires étrangères, Monsieur Edward Nalbandian, et par la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaelle JEAN, le reconduisant pour une nouvelle période de trois ans sur la base d’un plan d’action fondée sur les mêmes priorités. L’Arménie est aussi le théâtre d’importantes initiatives régionales francophones.

Au mois de juin 2015, le Ministère des Affaires étrangères d’Arménie et l’OIF organise le premier séminaire régional sur la contribution de la société civile à l’Egalité femme homme en Europe centrale et orientale. Des représentants des gouvernements et des organisations de la société civile des six pays membres de la Francophonie dans cette région (Albanie, Arménie, Bulgarie, ERY Macédoine, Moldavie et Roumanie) y participent.

En octobre 2017, le Ministère de l’Education et de la Science d’Arménie organisera la troisième édition des Olympiades internationales de la langue française dans le cadre d’un partenariat avec l’OIF, les six ministères chargés de l’éducation et les établissements scolaires des pays de la région.

Un Mémorandum de partenariat sur la coopération éducative entre l’OIF et les ministères de l’éducation des six pays de la région sera signé dans le courant de l’année 2017.

D’autres activités dans les domaines de la jeunesse et de la culture, menées conjointement par l’Arménie et l’OIF, seront entreprises durant la période qui précédera le Sommet de la Francophonie à Erevan en 2018.

 

3. La coopération de l’Arménie avec l’Assemblée parlementaire de la Francophonie et les opérateurs directs de la Francophonie

Au niveau parlementaire, le 5 juillet 2009, l’Assemblée nationale de la République d’Arménie devient membre associé de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).

Elle bénéficie jusqu’en 2014 du programme NORIA mis en place par l’APF qui se concrétise notamment par l’organisation de cours de français destinés aux députés et fonctionnaires du parlement arménien, l’octroi de dotations en fonds documentaires, le soutien à la traduction en français du site officiel de l’Assemblée nationale.

La région Europe de l’APF tient, en mai 2010, sa session à l’Assemblée nationale d’Arménie.

Le Parlement arménien adhère en tant que membre de plein droit à l’APF en 2014.

En avril 2015, l’Arménie accueille la Conférence des présidents de la région Europe des sections de l’APF.

Grace au soutien apporté par l’APF et l’Assemblée nationale d’Arménie, un Parlement des jeunes francophones arméniens, réunis dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, est officiellement lancé, le 11 mai 2016, avec pour objectif de promouvoir l’engagement citoyen des jeunes et de favoriser l’apprentissage de l’activité parlementaire.

Dans le domaine universitaire, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) signe, en octobre 2010, un accord avec le ministère des Affaires étrangères de la République d’Arménie sur la création d’un Campus numérique francophone qui sera hébergé à l’Université linguistique d’Etat V. Briussov.

L’AUF développe ses relations de partenariat avec les universités arméniennes, membres de son réseau: l’Université française en Arménie, l’Université linguistique d’État V. Briussov, l’Université d’État d’Erevan, l’Université d’État d’architecture et de construction et l’Université pédagogique d’Etat d’Arménie.

En mars 2011, l’Université française d’Arménie ouvre en son sein une filiale arménienne du Réseau international des Chaires Senghor de la Francophonie qui a pour but de promouvoir l’enseignement du français et de rendre visible la Francophonie dans ses aspects divers : institutionnel, politique, culturel et économique.

Un Mémorandum d’entente pour la mise en place de projets scientifiques et universitaires conjoints entre le Ministère de l’Education et de la Science de la République d’Arménie et l’AUF est signé en juillet 2016.

En matière de coopération décentralisée francophone, la ville d’Erevan est la première à établir des relations institutionnelles avec la Francophonie, en devenant, en 1998, membre de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF).

En octobre 2010, Erevan accueille les premières Assises arméno-françaises de la coopération décentralisée auxquelles prennent part environ 30 collectivités locales françaises ; la Francophonie est définie comme l’un des axes prioritaires de cette coopération. Cette orientation sera confirmée lors des rencontres similaires qui sont organisées à Valence en 2013, puis à Erevan en 2016.

En octobre 2011, l’Assemblée générale de l’AIMF se tient à Erevan avec la participation de plus de 150 maires de villes membres. Lors de cette assemblée, l’Association des communes d’Arménie devient membre de l’Association.

L’AIMF apporte un soutien aux institutions culturelles et éducatives de la ville d’Erevan ; elle équipe notamment plusieurs écoles et lycée d’Erevan de laboratoires de langues.

En 2011, la région arménienne de Lori devient membre de l’Association Internationale des Régions Francophones.

L’Arménie participe enfin à divers réseaux institutionnels de la Francophonie, tels que l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires Francophones (UCESIF), depuis juin 2015, et l’Association des Ombudsman et des Médiateurs de la Francophonie (AOMF), depuis octobre 2015.

Références utiles

http://www.cde.am/
http://www.francophonie.org/

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