Rencontre entre le ministre des Affaires étrangères par intérim Armen Grigoryan et le chef de la délégation du CICR

30 juillet, 2021

Le 30 juillet, le ministre des Affaires étrangères par intérim de la République d'Arménie Armen Grigoryan a reçu Thierry Ribaux, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Arménie.

Au cours de la rencontre, Armen Grigoryan a souligné la nécessité du rapatriement immédiat des prisonniers de guerre  et des civils arméniens détenus  illégalement en Azerbaïdjan et a estimé inacceptables les poursuites à leur encontre dans de fausses affaires pénales par les autorités azerbaïdjanaises.

En particulier, Armen Grigoryan a noté que conformément à la troisième Convention de Genève, ils ont le statut de prisonniers de guerre et doivent donc être protégés par le droit international humanitaire. Il a ajouté que cette politique de l'Azerbaïdjan contredit le 8e paragraphe de la déclaration tripartite du 9 novembre 2020, selon laquelle l'échange de prisonniers de guerre, d'otages et d'autres détenus devait avoir lieu.

Il a été souligné que l'Azerbaïdjan nie le fait qu'un grand nombre de prisonniers de guerre, recensés par de nombreuses sources, soient sous son contrôle, et refuse de fournir des informations à leur sujet, y compris en cachant leurs lieux de détention. Un tel comportement donne de sérieuses raisons de soupçonner des crimes graves commis par l'Azerbaïdjan contre des prisonniers de guerre, notamment des disparitions forcées.

Abordant la question de la fourniture de l’aide humanitaire à la population touchée, Armen Grigoryan a souligné la nécessité d'étendre la présence des organisations humanitaires internationales en Artsakh.

Armen Grigoryan a attiré l'attention de son interlocuteur sur la situation humanitaire créée à la suite des actions offensives de l'Azerbaïdjan contre le territoire souverain de l'Arménie, exprimant l’inquiétude pour le fait que la présence continue des forces armées azerbaïdjanaises sur le territoire de l'Arménie compromet la vie normale de la population des colonies frontalières et conduit à des violations de leurs droits.

Le chef de la délégation de la CICR, à son tour, a informé des mesures prises par l'Organisation en vue d’assurer la communication entre les prisonniers et leurs familles et a présenté en détail le travail effectué par la CICR dans les zones frontalières.

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