Déclaration du ministère des Affaires étrangères de la République d'Arménie

27 septembre, 2023

Il y a 3 ans aujourd’hui, l’Azerbaïdjan a lancé une opération militaire à grande échelle contre le peuple indigène du Haut-Karabagh, qui vivait dans leur patrie, ciblant la population civile et commettant des crimes de guerre de masse.

Ces actions destructrices faisaient partie de la politique planifiée de l’Azerbaïdjan visant à soumettre le Haut-Karabagh au nettoyage ethnique.

Malgré de nombreux appels et efforts pour résoudre les problèmes régionaux actuels exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques, l’Azerbaïdjan a continué sa pratique de recours à la force ou à la menace de la force, évitant un dialogue constructif sur les droits et la sécurité du peuple du Haut-Karabagh sous un mécanisme international.

Au cours des trois dernières années, le peuple du Haut-Karabagh a enduré d'inhumaines difficultés, en étant constamment soumis à des attaques militaires, à des intimidations, au blocus pendant 10 mois et à la famine.

Trois ans en arrière, l’absence de condamnation de l’usage de la force et de réaction vigoureuse de la communauté internationale, l’inefficacité des garanties de sécurité créées après la guerre de 44 jours en 2020, ainsi que l’absence d’accès international au Haut-Karabagh ont permis à l'Azerbaïdjan de poursuivre ses actions et sa politique d'arménophobie. Non seulement elles ont perduré, mais elles ont également atteint une nouvelle manifestation, notamment le déplacement forcé et le nettoyage ethnique d’une grande partie de la population du Haut-Karabagh à la suite de l’attaque militaire déclenchée par l’Azerbaïdjan le 19 septembre.

Aujourd’hui, la République d’Arménie commémore tous nos compatriotes décédés dans la guerre de 44 jours en 2020 et dans la période suivante. Aujourd’hui, nous soulignons l’impératif de condamner le recours à la force et de prévenir un autre crime atroce dans la région.

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