Réponse du porte-parole du ministère des Affaires étrangères d'Arménie à la question sur le 30e anniversaire des pogroms anti-arméniens à Bakou

22 janvier, 2020

Question: Cette année marque le 30e anniversaire des pogroms anti-arméniens à Bakou et les événements commémoratifs organisés en Arménie ont provoqué des réactions nerveuses des autorités azerbaïdjanaises, exprimées notamment par le ministère des Affaires étrangères et l'assistant du président de l'Azerbaïdjan. Comment commenteriez-vous cela ?

Réponse: Tout d'abord, je voudrais souligner qu'un nombre d'événements commémoratifs importants ont eu lieu à l'occasion du 30e anniversaire des pogroms anti-arméniens à Bakou et de nombreux articles sur l'anéantissement barbare de la communauté arménienne à Bakou ont été et continuent d'être publié dans les médias internationaux.

Malheureusement, cette année également, les autorités azerbaïdjanaises ont poursuivi, explicitement ou implicitement, la politique de justification des agissements des chefs de file des massacres anti-arméniens à Bakou il y a 30 ans et des auteurs de ces massacres. De plus, les auteurs des massacres contre des personnes sans défense ont été glorifiés comme «shahids» par Hikmet Hajiyev, l'assistant du président, tandis que le ministère des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan a accusé les Arméniens d'avoir perpétré les massacres à Sumgaït.

La partie azerbaïdjanaise adopte un comportement propre à tous les criminels, blâmant les victimes pour les crimes et reniant toute responsabilité pour l'extermination publique et systématique des personnes non armées en temps de paix.

Cela illustre une fois de plus qu'en aucun cas, les autorités azerbaïdjanaises ne peuvent se voir confier la responsabilité d'assurer la sécurité d'une partie quelconque du peuple arménien. Apparemment, l'Artsakh ne peut en aucun cas faire partie de l'Azerbaïdjan, et le peuple d'Artsakh ne peut pas se retrouver sans lignes de défense sûres.

 

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