La déclaration du ministère des Affaires étrangères d’Arménie à l’occasion du troisième anniversaire des hostilités du mois d’avril, déclenchées par l'Azerbaïdjan contre l’Artsakh

02 avril, 2019

Le 2 avril 2016, il y a trois ans, les forces armées d'Azerbaïdjan ont déclenché une offensive militaire à grande échelle contre l’Artsakh. L'Azerbaïdjan a violé de manière flagrante le cessez-le-feu et l’engagement du non-recours à la force, assumé dans le cadre du règlement du conflit du Haut-Karabakh sous les auspices du groupe de Minsk de l’OSCE.

Le recours à la force s’est accompagné des atrocités terribles perpétrées par les forces armées de l'Azerbaïdjan aussi bien contre les militaires que la population civile. Ils ont reproduit les massacres et les nettoyages ethniques du début des années 1990 commis par l'Azerbaïdjan contre les Arméniens du Haut-Karabakh.

Cette fois-ci la menace directe des violences de grande envergure contre la population pacifique a été prévenue par l’armée de la Défense du Haut-Karabakh. Les militaires et les volontaires arméniens ont sacrifié leur vie pour le droit du peuple d’Artsakh de vivre et de créer dans sa patrie.

La guerre de l’Artsakh a prouvé encore une fois que le recours à la force ne peut pas réprimer le droit d’autodétermination du peuple d’Artsakh. Le statut et la sécurité de l’Artsakh sont les composantes irremplaçables du contenu des négociations efficaces et visent à assurer la vie pacifique du peuple de l’Artsakh.

Le non-recours à la force ou la menace de recours à la force, le strict respect du cessez-le-feu, la réduction des risques et la mise en place des dispositifs du renforcement de la confiance ont une grande importance sur la création d’un environnement propice à la paix.

L’impasse créée dans le règlement du conflit du Haut-Karabakh suite à l’agression du mois d’avril a prouvé qu’il n’existait pas d’alternative au règlement pacifique et négocié du conflit du Haut-Karabakh sous les auspices des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE.

 

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